Review – The Illusion of Infinitesimal – (Baskaru) 2014 – VITAL WEEKLY

The Illusion of Infinitesimal on Baksaru 027 – 2014

French label Baskaru releases in trios, which is good, I think. You are more likely to get all three if you are already considering buying two. Hard to decide where to start, but I went for France Jobin, whom I know as a very nice person and whose music I haven’t heard in some time. She is from Montreal and worked as a blues keyboardist in the 1980s, and then did nothing for a decade (well, raising her sons, if that is nothing) and then returned to create very silent electronic music. First as I8U but then, later on, under her own name. As said, her music is very silent and that might be because she wants our full concentration. Or, perhaps in a Lopez way, she wants us to have more space in controlling her music. Because it’s very soft, you can decide to turn up the volume and fiddle about with the EQs, adding more high, mid or low frequencies if you please. That’s not what I (like to) do. I play it as is, but even I turned up the volume a bit on this one. You have to, I guess, as some great music unfolds then. France Jobin probably does what loads of people do: process field recordings with computer means and create organic, sustaining fields of sound, with shimmering melodic content, such as in ‘Zero’. Or with even more minimalism in ‘+1’, adding more silence and singled out sharp tones, ending the CD on a loud phrase, the most explosive loudness this CD has. A wake-up call perhaps. If music on labels such as Line is up your alley, or you can’t get enough of all the silent music Lopez brought us in the past, then this should be up your alley also. Very microsound I’d say if anyone were still using this musical phrase.

Frans de Waard

VITAL WEEKLY

Review – The Illusion of Infinitesimal – (Baskaru) 2014 – SWQW

The Illusion of Infinitesimal on Baksaru 027 – 2014

« Le génie est l’aptitude de voir les choses invisibles, de remuer les choses intangibles, de peindre les choses qui n’ont pas de traits. » (Joseph Joubert, Pensées)

Immersound. Ce concept de concert initié par France Jobin repose sur un espace d’écoute spécifique, où le confort physique de l’audience est optimisé, afin d’explorer de nouvelles sensations lors de l’écoute et d’étendre au possible les frontières de l’immersion. Avec The Illusion of Infinitesimal, l’artiste montréalaise nous invite dans une dimension tout autre, moins palpable, dont notre esprit peine à saisir les contours. Il fait suite au grand Valence, premier album pour lequel elle délaissa son projet i8u — à la discographie conséquente — pour publier sous son nom, album alors sorti en 2012 sur le très exigeant label Line de Richard Chartier. Son nouvel opus a vu le jour il y a un mois sur l’excellent label français Baskaru et poursuit ses travaux vers l’infiniment petit.

The Illusion of Infinitesimal nous plonge dans un voyage au cœur du son, une immersion aussi riche que trompeuse. En l’abordant au seuil de notre perception auditive — seuil auquel il a été masterisé — ou à extrêmement fort volume, l’expérience est sensiblement différente. Les motifs, en apparence simple, gagnent alors en complexité, et de nouvelles forces apparaissent, tapies dans ces interstices sonores.

Alors que Valence proposait un parallèle entre la probabilité qu’une composition éveille en nous des émotions et les probabilités issues des théories quantiques des couches de valence, The Illusion of Infinitesimal s’inspire de l’ambivalence des particules atomiques. Ces points infinitésimaux dont on connaît néanmoins avec précision certaines propriétés (leur moment angulaire — ou spin —, par exemple, qui ne peuvent prendre que certaines valeurs). Des grains de taille nulle qui, si l’on y regarde de plus près, auraient un mouvement de rotation mesurable. Ainsi, en inspectant à plus haut volume les compositions de France Jobin, on en découvre les méandres. Ce que l’on croyait percevoir à faible volume n’était que la partie émergée du microcosme sonore fourmillant qui se cachait dans l’infime.

Le lac de réverbération impassible qui s’offre à nous sur -1/2 est en réalité l’hôte d’un ballet de fréquences. Ultrasons et aigües éclosent délicatement à sa surface avant de se diluer dans cet écho imperturbable. Des lignes de médium se joignent ensuite à la composition, troublant l’espace d’un courant plus grave, avant que de dernières fréquences limpides viennent ricocher sur cette étendue d’eau assombrie, pour s’y dissoudre dans un dernier tournoiement. Morceau central du triptyque de l’album, 0 oscille, lui, dans un va-et-vient de sonorités que l’on croirait acoustiques. Un mouvement de pendule qui baignerait dans des nappes presque imperceptibles, mais qui prennent progressivement de l’ampleur, libérant des ultrasons dans leur envol incandescent. Plus imprévisible dans son déroulement, +1 s’ouvre sur une effervescence sonore de hautes fréquences. Quelques textures apparaissent de nouveau, discrètes, rampantes, et dont le niveau de détail relève de l’orfèvrerie, alors que l’on s’enfonce lentement vers la quintessence du son. Un aller simple qui envahit graduellement l’espace, pour en occuper chaque pli et nous submerger sous une vague émotionnelle.

En s’immisçant au sein de la matière du son, France Jobin nous en dévoile son essence. Elle nous présente un tableau sonore à deux niveaux d’écoute dont certaines couleurs nous échappent, une œuvre qu’elle esquisse dans le visible et l’imperceptible pour mieux traduire cette illusion de l’infiniment petit. Un grand disque qui révèlera toute sa complexité sur une installation adéquate, où l’on se plaira à tenter l’expérience au seuil de notre perception, avant de monter sensiblement le volume pour laisser alors éclore tout le talent de cette artiste.

Johann Tournebize

SWQW

Quark – How Does The Invisible Sound

QUARK HOW DOES THE INVISIBLE SOUND?

Format: Digital (MP3, FLAC, ALAC)
Edition: Unlimited
Catalogue: Q01
Release Date: February 27, 2014
Duration: 24:29

Tracklist

01 Ennio Mazzon – Sadbury’s Helicity
02 France Jobin – Baryons
03 Robert Crouch – Folk Songs
04 Franz Rosati – Symmetry Breaking

Farmacia901 is pleased to announce the launch of Quark: How Does The Invisible Sound? project and so thrilled to start this path through sound particles with wonderful sound artists such as Ennio Mazzon (who created the Cconfin software), France Jobin, Robert Crouch and Franz Rosati. We also would like to thanks our media partners Flussi Festival, Nephogram EditionsDragon’s Eye Recordings, Ripples Recordings, A Closer Listen, Crónica, Hawái.

“Art does not reproduce what is visible, it makes things visible” Paul Klee

Quark: How Does The Invisible Sound? is a media project born with the specific intent of exploring the possible inter-relationship between sound and the invisible, strictly related to science and physics. It relies on monthly digital releases and a MaxMSP custom software called Cconfin, inspired by elementary particles interactions and a physical phenomenon known as Colour Confinement. The software allows the artists and musicians involved to seek and discover their own vision of the invisible through sound by treating and processing audio files via custom algorithms. Presented as a collection of digital graphic cards and heterogeneous sound art pieces, the research aims to find a deep connection as close as possible to the boundary of knowledge.à

An attempt at quantum sound in a not-visible yet perceptible world.

Q01 ]BUY + LISTEN • READ MORE

Digital download is available at F901 shop in MP3, ALAC and FLAC formats. Buy, share, enjoy.

 

Review – The Illusion of Infinitesimal – (Baskaru) 2014 – Nowamuzyka

The Illusion of Infinitesimal on Baksaru 027 – 2014

Po dwóch latach przerwy z nowym albumem powróciła kanadyjska artystka France Jobin. Przygodę z muzyką rozpoczęła w latach 80. od grania na klawiszach w bluesowym zespole. Następnie pojawiła się spora przerwa w jej karierze, która trwała dziesięć lat. Jobin dopiero w 1999 roku zaczęła ponownie nagrywać muzykę eksperymentalną, ale pod nowym pseudonimem i8u. Jej prace można określić jako „dźwiękowe rzeźby”, które artystka formuje za pomocą minimalizmu. W swojej twórczości bardzo lubi łączyć brzmienia analogowe z cyfrowymi. W 2012 roku wydała swój pierwszy album pod własnym nazwiskiem, a był to krążek „Valence” (LINE).

Z kolei tegoroczna płyta „The Illusion of Infinitesimal” została podzielona na trzy długie kompozycje. Dwa pierwsze nagrania („-1/2” i „0”) to minimalistyczny ambient w najczystszej postaci, przygotowany z mikroskopijną dokładnością. Zamykający utwór „+1” ociera o bardzo spokojne struktury dźwiękowe balansujące na granicy ciszy i delikatnych trzasków, przechodzących w organiczny ambient podbity dronem. Album „The Illusion of Infinitesimal” jest jednym z najciekawszych wydawnictw z ostatnich miesięcy.

Lukasz Komla

Nowamuzyka